Philip FitzRoyce prend des risques (deleted footage)

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 14-08-2010

Comme vous le savez, l’ indispensable Making-of de Mark Grossan : Sharks don’t die offre un nombre important de scènes coupées et de plans alternatifs. La séquence, par exemple, où Philip et Jack immortalisent Shamu est  plus longue de quelques secondes par rapport à la version finale. Bien qu’ elle soit la preuve irréfutable que le personnage incarné par Simon MacCorkindale ne recule devant rien pour apporter des images saisissantes, elle est surtout l’ occasion pour nous d’ assister à une cascade complètement imprévue… Dans le 3ème numéro du fanzine Simon Says ( à la gloire de l’ acteur anglais) , l’ apprenti journaliste Tisha Shelden revient sur l’ incident:

« Then while some male trainers were working with Shamu, Simon and P.H came out onto the edge of the platform to do the shots of Philip, with rope tied around his waist, filming Shamu and his trainer. This is when Simon’ s unplanned stunt occured (see more mahem, issue #2) . If the rope hadn’ t been around Simon’ s waist, he would have surely fallen in, camera and all. Rupert was elated that they captured that moment on film and told simon: I could never have asked you to do that! We’ ll have to wait and see if it actually shows up in the movie. » Une preuve de plus de l’ investissement de Simon MacCorkindale dans ce Jaws 3D

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  1. Les auteurs l’ont caractérisé comme un aventurier intrépide, casse cou et charmeur, qui dans nombres de films aurait eu le premier role (Allan Quatermain, etc…). Simon MacCorkindale est d’ailleurs parfait dans ce role. Je crois bien qu’il avait déjà joué ce genre de role dans un truc style « Les aventuriers de la Sierre Leone ». Bref, on ne s’attend pas du tout à ce qu’un tel personnage puisse mourir car il sait normalement se sortir des situations les plus dangereuses…

  2. Il y a quand même des signaux scénaristiques qui viennent tempérer l’impression d’invincibilité du personnage… son côté mégalo est quand même parfois très appuyé, et le trop plein d’assurance qui va avec reste en général fatal au cinéma.

  3. C’est vrai c’est vrai… mais c’était quand même l’époque des Han Solo, Indiana Jones…. question mégalo plein d’assurance, on fait pas mieux… Or, ce sont des héros qui finissent par s’en sortir… Je me dis donc que le personnage a été écrit dans cette mouvance… Mais effectivement ce coté supérieur (qui éclate dans la scène ou il se vante de pouvoir capturer le squale) peut laisser présager qu’il va tomber sur plus fort que lui…

  4. C’est juste de mettre cet archetype en rapport avec l’époque, à la diffèrence que ces personnages, malgré leur travers emportait la sympathie assez vite. Avec Filip Fitzroy, les choses sont plus complexes. Il nous est présenté comme un homme faussement distingué, en fait assez rustre et incapable de se contrôler sous sa couche de vernis (l’agression du balainier japonais) … puis l’évolution du personnage se fait par strates assez subtiles avec peu à peu une sorte de solidarité qui se créee avec Michael contre l’autorité du parc. Il fini en revanche par mourir en héros véritable, ce qui l’impact de la scène lors de la première vision assez marquante de cruauté…

  5. Je me rends compte de quelque chose seulement maintenant : Ce qui a peut être faussé un peu mon jugement la première fois, c’est que j’avais vu Manimal avant. Et que du coup, pour moi Simon MacCorkindale et donc Philip FitzRoyce, était un héros, un mec gentil et sympa. Le capital sympathie de son personnage dans Manimal a du fait rejailli sur celui des Dents de la mer… alors qu’effectivement il est beaucoup moins sympathique… je me suis laissé berné par mes a priori, en occultant les cotés négatifs du personnage.

  6. C’est vrai que son personnage de Manimal a pu faire effet de source sur FitzRoyce et ainsi brouiller ses aspérités subtilement présentes. Reste que le rapprochement avec Han Solo me parait tout de même pertinent 😉

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