Inside « The Mouth »

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 28-08-2010

Spectaculaire, cruelle et improbable… Je veux bien évidemment parler de cette séquence mémorable de Jaws 3D où l’ aventurier Philip FitzRoyce (et accessoirement le spectateur grâce à la magie du relief) est dévoré vivant par la star du film. Une scène qui, en terme d’ impact, rivalise aisément avec les mises à mort de Quint dans le premier Jaws et de la douce Marge dans l’ honorable séquelle de Jeannot Szwarc. Malgré ce que l’ on pourrait imaginer, l’ idée particulièrement originale d’ adopter le point de vue de la victime en plaçant la caméra à l’ intérieur de la bouche du requin ne date  pas de 1982 mais bel et bien de 1974. On en trouve des traces dans des storyboards conçus par Joe Alves illustrant la disparition -un temps souhaité- du personnage de Matt Hooper…Mais revenons un instant sur cette intriguante photographie (issue du jeu de viewmaster) de Simon MacCorkindale confortablement installé derrière plusieurs rangés de dents et attendant sagement d’ être avalé par le monstre. Et bien sachez que ce plan précis ne figure pas dans le film…

Comme on pouvait le suspecter, seule une petite partie du requin était nécessaire pour tourner ces fabuleuses images. Dans le 3ème numéro du fanzine Simon Says, on peut trouver un magnifique cliché N&B de cette fameuse « mouth » pris par l’ envoyée spéciale Tisha Shelden qui en profite pour dévoiler aux lecteurs quelques informations plutôt intéressantes: « After lunch I wandered over to look at the fake sharks. A man tending the « mouth », which is what they call the thing Simon is eaten up in, was sitting there and he offered to take my picture in it as if the shark was eating me. Simon says it’ s great, it undulates when he’ s in it. There are 5 fake sharks in all, each with the hydraulics exposed from a different side; one each for belly shots, top shots, left and right side shots, and « the mouth ».

« The sharks, instead of being quiet ans swift moving, are so noisy that when the order was given to « start the shark », the air compression and hydraulics that move them along on the track, hissed and sputtered and sounded like a locomotive. And they moved « slow as Christmas ». The first few times everyone laughed. A friend on the set who worked in the technical end told me that the ending with Simon and the shark was really gruesome, with Katie (make up) forming blown up « bit and pieces » in spray plastic foam and then sending it awash in fake blood, which stained their wet suits I heard. »  Malgré toutes les précautions prises pour donner de la crédibilité aux séquences se déroulant à l’ intérieur du requin (qui soit dit en passant ne respecte pas la même échelle que la version complète) , deux petits défauts sont visibles à l’ écran.

Sur la première capture d’ écran, on peut très largement distinguer la surface de l’ eau. Ce détail (presque invisible lorsque le film est projeté en 3D)  était déjà une bonne indication quant à la nature du trucage. La seconde photo est tirée de la scène où Mike observe le corps inanimé de Philip. Visiblement, les longues heures passées dans l’ eau auront eu raison du latex recouvrant le matelas pneumatique si on en juge cette déchirure de plusieurs centimètres qui donne l’ étrange impression que le monstre est doté d’ une langue. A effacer numériquement pour l’ édition spéciale en Blu-ray…

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