Trading-card #33/44

Posted by | Posted in PROMO | Posted on 14-03-2010

Scène de panique sur l’une des plages artificielles du SeaWorld d’ Orlando!!! Au premier plan, l’ aventurier/réalisateur  Phillip FitzRoyce (Simon MacCorkindale) pataugeant dans les eaux désormais  mortelles du lagon. A l’arrière plan, des touristes  abasourdis dont un rouquin en fuite au slip de bain transparent (d’ailleurs on reconnait le rouquin aux cheveux de son père et le requin aux dents de sa mère)… Le tout nous donne une photographie, certes, pas très excitante mais suffisamment rare pour susciter un intérêt particulier. Pour les curieux, des images du tournage de cette scène sont disponibles sur l’indispensable making-of de Mark Grossan.

Au dos, on retrouve ce qui est désormais la marque de fabrique de cette collection Jaws 3D: des visuels anaglyphes complètement originaux qui n’ont strictement rien à voir avec le film… Inutile donc d’user de la télécommande pour localiser sur votre DVD ce jeune couple (complètement différent de celui de la trading-card#30), ce radeau pneumatique et cette magnifique mouette sous la menace directe d’un gigantesque squale (la taille de son aileron en atteste).

L’année du Cinéma 1984 (France)

Posted by | Posted in PRESSE | Posted on 11-03-2010

Pas toujours facile d’alimenter un site comme celui-ci… Et pourtant, ce n’est pas l’envie qui manque. Mais il faut bien se rendre à l’évidence que la majeur partie de ma collection a déjà été traitée ici même et qu’à moins qu’ Ebay soit inondé par de nouveaux produits estampillés Jaws 3D dans les semaines à venir nous devrions nous retrouver dans une impasse bien avant l’été… Mais c’est sans compter sur la générosité de certains habitués des lieux qui régulièrement me font parvenir des documents inestimables… Comme cet ouvrage L’année du Cinéma 1984 (calman-levy) qui contient dans ses nombreuses pages un véritable trésor: une critique positive des Dents de la mer n°3 de Joe Alves!!! Oui, vous ne rêvez pas et je vais me faire une joie de vous le prouver par l image:

Mais comment faire confiance à l’auteur de ces quelques lignes quand on voit sa capacité à nous parler des flots de sang vomit par la maison hantée d’ Amityville 3 alors que ces derniers sont complètement absents du long-métrage de Richard Fleisher? Sa crédibilité est aussi mise à rude épreuve quand il mentionne l’existence d’un très étrange  « attraction cinématographique » qui aurait été imprimé sur les affiches de cinéma US mais dont personne ne semble se souvenir… Mais ne boudons pas pour autant notre plaisir de lire quelque chose de gentil sur notre film préféré et remercions Alex pour ce petit cadeau réservé avant tout aux fans francophones.

Interview Daniel Symmes (DIMENSION 3)

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 06-03-2010

Il est très justement surnommé The Wizard of Stereoscopy ou encore Mr 3D et le moins qu’on puisse dire c’est que ce vétéran du Vietnam n’a jamais démérité de tels titres honorifiques. Réalisateur, caméraman et écrivain/historien, Daniel Symmes possede sa propre entreprise DIMENSION 3 et a, par la force des choses, participé a de nombreux classiques du cinéma 3D. Sa carrière, il la débute à travers le Soft-Porn The Stewardesses en 1969 (dont le DVD devrait rejoindre toute collection qui se respecte soit dit en passant) puis enchaine avec ce qui reste l’un des moments les plus importants de sa vie: la ressortie en salles de House of Wax en 1971 et sa collaboration avec le réalisateur André de Toth. On le retrouve ensuite aux génériques de nombreux long-métrages comme International Stewardesses, A.P.E (en France: King-Kong revient) ou encore Spacehunter. Plus récemment, on a pu profiter de son travail sur le remake 3D de Night of the Living-Dead… Depuis près de 40 ans, Daniel Symmes consacre sa vie à sa passion alors quand il s’agit de prendre 5 petites minutes de son temps pour répondre à quelques questions à propos des tests de Dimension 3 effectués pour Jaws 3D l’homme répond évidemment présent!

 « I will NOT tell how Alves coerced Bruce to roar! » annonce d’emblée The Wizard.

When were you approached by Universal for Jaws 3d?
I don’t recall the date, though I’d have that SOMEWHERE in my records. Maybe MAY ’82?
There was a 3D bakeoff between 3D systems and I won
.
You made tests with the Dimension 3 system in Florida in 82 for this movie. Do you remember the shooting? What particular scenes were being shot? Were you already working from a script?
The film we did was from scenes from the script, but with extra talent playing the parts. The purpose of the film was to prove to Universal the Landsburg/Alves team could do it. It was all exterior at Seaworld (though we did a shot through a viewing window at the sharks).


Were there already discussions about shooting with blue screens and miniatures?
Not with me. That was to be handled by other parties (which I knew).
Sadly, the live action in the film is a total mismatch to the motion control shots
.
In a 1983 Cinefantastique issue, you’re stating that according to Comandini (from Universal), the Dimension 3 system was a better system than the one that was ultimately used, the Arriflex system. What are your thoughts about the quality of the 3d in the movie, and do you regret that your system wasn’t used?
ANYBODY with film experience can spot the poor image quality (including chromatic aberration). That was made worse by lazy/improper lighting.
Why does the shark growl underwater?
Because it CAN? Because spaceships MUST make a sound? Seriously: management at Universal.

Si le procédé Dimension 3 n’a finalement pas été utilisé pour le tournage de Jaws 3D, c’est avant tout à propos d’ une sombre histoire de lentilles comme le raconte si bien Symmes dans un numéro du magazine  Cinéfantastique datant de 1983. Dimension 3 était alors dans l’incapacité financière de fournir suffisamment de lentilles à Universal . La célèbre firme pris donc la décision de rompre immédiatement toute collaboration avec Daniel Symms et son équipe pour cette seule et unique raison. Comme le souligne le principal intéressé, un simple contrat aurait permis à Dimension 3 de fabriquer le matériel nécessaire…

Je tiens à remercier The Wizard pour l’interview et sa disponibilité.

Les génériques 2-D/3-D

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 04-03-2010

La grande majorité d’entre nous ne connait que cette seule version 2D du générique de Jaws troisième du nom. Depuis près d’une vingtaine d’années, ce eye-popping title aux chiffres romains se retrouve de façon presque systèmatique sur  nos copies vidéos et sur celles destinées à la télévision. Même les pays européens ont progressivement abandonné leurs exotiques LO SQUALO 3, DER WEISSE HAI 3 et autres DENTS DE LA MER 3 pour ce dernier. Mais pour le fan un seul logo ne trouve grâce à ses yeux: l’original.

Déjà responsable des génériques de Friday the 13th part 3, The Man who wasn’t There et de Metalstorm, Celestial Mechanix (une société appartenant à Bob Benderson) se retrouve chargé d’offrir aux spectateurs de quoi les faire bondir de leurs fauteuils! « The first element is to get a very good piece of artwork, like our artists Jay Allen and Laurie Schweitzer created » se confie le vice-président Sean Phillips au magazine Cinefantastique au milieu de l’année 83. »We bottomlit the artwork and shot it on an animation stand. To produce a streak we moved it during each exposure, which creates an illusion of blurring. »  Cette animation a ensuite été composée avec des images sous-marines par Mark Sawicki. Si l’effet relief est particulièrement saisissant c’est avant tout grâce à sa relative simplicité: « Starting from behind the screen, reaching the point of the screen and then going out closer to the audience is a lot harder to do. We find you get more of an illusion off the screen if you avoid depht cues behind the screen at the same time. It’s easier to bring it off the screen if you start with the converged screen reference, rather than trying to do everything at once.  » ajoute Phillips.

Pour parvenir à un tel résultat d’autres éléments étaient à prendre en considération: « Type is so abstract, that your eye doesn’t automatically size in up. Mixing elements behind and in front of the screen plane in the same shot can create a bit of ambiguity You’re always walking between having the type collapse back, and really jump out at you. » . Le fond se révèle aussi être un élément primordial: « You need a strong reference, something your eye can compare the type to. If it’s against anything that is too much of a void- a solid color or something washed out- it will tend to collapse the image. » . Même le graphisme 3D du lettrage (assez proche du travail accompli sur le troisième Friday the 13th) contribue grandement au résultat final: « It’s important to constantly reinforce your depht cues going back to the screen. On Jaws 3D, the final credits are just as displaced as the main titles, but you are not aware of it because they don’t actually shoot out at you.« .

Si il y a bien quelque chose qui ne risque pas de sauter au visage du pauvre spectateur, c’est bien cet horrible logo réservé avant tout à la télévision américaine. La copie du film est, même en dehors du générique, proprement hallucinante et mériterait, soit dit en passant, un article complet sur ce site…

Dan Blasko, Bess Armstrong & Shamu (12-83)

Posted by | Posted in DIVERS | Posted on 01-03-2010

Comme on peut le voir dans l’indispensable making-of de Jaws 3D « Sharks don’t die« , l’actrice Bess Armstrong a passé de nombreuses heures en compagnie de Dan Blasko dans l’espoir de dompter Shamu (la vedette de Sea World) et de donner ainsi  plus de crédibilité à son personnage d’ ichtyologiste lors des nombreuses scènes qu’elle partage avec l’animal… Le résultat à l’écran est, comme vous le savez, particulièrement convaincant et rares sont les spectateurs à ne pas ressentir  cette complicité entre le cétacé et la jolie doctoresse blonde. Une complicité qui se prolongera en dehors du tournage si on en croit le journal local Toledo Blade daté du 26 décembre 1983. La brève, intitulé Shower with a friend ,nous offre donc une occasion unique d’apprécier Mme Brody en maillot de bain et ça c’est inestimable…