Billboard Jaws 3D (3/3)

Posted by | Posted in DIVERS | Posted on 02-10-2011

« Romain, je sais que tu te consacres exclusivement à la sortie de ton quatrième album mais j’ aimerais vraiment que tu puisses conclure le dossier en trois parties dédié à la gloire des Billboard Jaws 3-D avant de reprendre le chemin des concerts… » Nul besoin de vous inquiéter mon jeune ami… Je n’envisage pas une seule seconde de mettre un terme à cette fantastique aventure ! Mais puisque vous insistez… Voici donc quelques photos d’ un modèle datant de 1983 fabriqué, comme vous pouvez vous en douter, dans de très faibles quantités. Bien plus petit que les précédents Billboard traités ici même, il est à la surprise générale réapparu dans des enchères menées par le magazine Fangoria (acquis pour un peu moins de 2000$). Les étagères encombrées du Jaws 3D Metz Museum ne désespèrent pas pour autant de l’ accueillir un jour prochain… Je termine en vous offrant ces quelques clichés qui laissent particulièrement songeur.

 

Sharkfacts Jaws 3D (Universal Studios) 1983-1987

Posted by | Posted in DIVERS | Posted on 23-07-2011

Les documents Sharkfacts (une compilation d’ informations sur nos amis les requins…) ont toujours fait partie de la panoplie promotionnelle de la saga et ce, depuis 1975. Le troisième volet réalisé par Joe Alves, malgré son peu de rigueur scientifique, n’ échappa pas à la règle (on se souvient du promotion power traité ici même). En témoigne ce panneau installé à proximité du monstre des Dents de la mer aux Universal Studios de 1983 à 1987. Comme vous pouvez le constater, le texte est identique à celui rédigé pour le film de Steven Spielberg (et pour cause, le logo Jaws 3-D n’ est qu’ un simple sticker)… Bien évidemment, les fans que nous sommes auraient aimé quelques ajouts comme 15: les requins peuvent reculer lorsqu’ ils sont coincés dans une pompe à filtration ou 16: le Grand requin blanc peut se déplacer tel un missile s’ il se dirige vers une salle de contrôle remplie de victime potentielle.

En complément, je vous offre quelques clichés où l’ on distingue clairement ce tableau informatif aux côtés du requin mécanique de 25 pieds et de touristes visiblement peu effrayés… Il me parait  intéressant de souligner que ce panneau fut décoré aux couleurs du navet abyssal sympathique film de Joseph Sargent: Jaws The revenge à sa sortie en salles (un simple auto-collant comme vous pouvez l’ imaginer). Certaines photographies d’ époque nous montrent aussi que le dit-panneau était accompagné d’ une affiche de Jaws 3D au visuel sensiblement différent (cliquez ici) qui ne demanderait qu’ à rejoindre ma collection…

Billboard Jaws 3D (2/3)

Posted by | Posted in DIVERS | Posted on 16-07-2011

Universal - August 1985« Romain, l’ année dernière, tu avais écrit la première partie d’ un dossier consacré aux Billboards Jaws 3D. Quand aurons-nous la chance de lire la suite ? » Vous êtes malheureusement peu nombreux à avoir manifesté le besoin d’ obtenir des informations complémentaires sur ces accessoires promotionnels. Mais puisque l’ occasion se présente… Comme vous pouvez l’ imaginer, plusieurs sculptures de Bruce (de tailles et de finitions différentes) ont donc été réalisées pendant l’ année 1983. Le modèle immortalisé sur cette photographie en noir & blanc (la star de la partie 1/3) est bien évidemment le plus imposant de tous… Il suffit de jeter un oeil sur les courageux logés dans la gueule du monstre pour mieux évaluer ses dimensions! Impressionnant…

Ce qui n’ est pas vraiment le cas de cet autre exemplaire installé au sommet du  Hollywood Pacific Theatre de Los Angeles (sur Hollywood boulevard). Bien que moins convaincant (les dents du grand blanc sont plutôt ratés), ce genre de  billboard Jaws 3D fait figure de saint-Graal pour les collectionneurs. Comptez, quand même, quelques milliers d’ euros pour en devenir le propriétaire (sans parler des frais de port astronomiques si vous habitez en Europe). Autant dire qu’ aucun de ces accessoires n’ a prévu d’ atterrir en France d’ ici les prochains mois. Terminons cet article, en rappelant que Porky’ s II the Next Day (visible sur le cliché) est, à l’ instar du troisième Jaws, une production Alan Landsburg. Un grand cru cette année 83!

L’ ultimo Squalo (1981) VS. Jaws 3D (1983)

Posted by | Posted in DIVERS | Posted on 13-07-2011

Warning: Intense scenes of overwhelming suspens require parental discretion.

Qu’ on le veuille ou non, L’ Ultimo Squalo (A.K.A Great White) est étroitement lié au troisième volet de Jaws… Mais depuis une vingtaine d’ années, beaucoup de bêtises ont été écrites à propos de la prétendue influence de Enzo G. Castellari sur le film de Joe Alves. Nous allons donc tenter de rétablir la vérité (en tout cas, celle qui nous arrange le plus) et ainsi tordre le cou aux nombreuses rumeurs lancées par les pro-TarantinoL’ Ultimo Squalo est officiellement né d’ une rencontre à New York en février 1979 entre le producteur Dr Ugo Tucci et l’ océanographe/ écrivain Ramon Bravo (à qui on doit la nouvelle Tintora adaptée à l’ écran par René Cardona Jr en 1977) soit quelques semaines avant le lancement de la pré-production de Jaws 3 People 0. Rapidement, Tucci achète des stock-shots du National Geographic filmés en Australie puis engage le scénariste Vincenzo Mannino (La casa sperduta nel parco de Ruggero Deodato) et le célèbre réalisateur transalpin Enzo G. Castellari pour le compte de sa compagnie Film Ventures International.

Bien que filmé l’ année suivante en Italie sur la mer Tyrrhénienne (dans la région de la Toscane et de la Campanie), à Malte et en Amérique (Savannah, Georgie), Great White ne sort dans les salles italiennes que le 2 avril 1981 (6 mois après qu’ Alan Landsburg ait lancé le projet Jaws ’81). Comme chacun sait, L’ Ultimo Squalo emploi des acteurs internationaux de renommés tels James Franciscus et Vic Morrow mais malgré ces noms prestigieux, le film est incapable d’ atteindre les scores élevés de Jaws 2 (565 000 spectateurs pour la séquelle de Szwarc sorti deux ans plus tôt). Rien de bien grave cependant puisque l’ exploitation à l’ étranger devrait permettre d’ accumuler plusieurs millions de dollars. Surtout que le distributeur a décidé de rebaptiser le film The last Jaws-  Der Weisse Killer en Allemagne et Tiburon 3 en Espagne dans le but d’ entretenir la confusion auprès des malheureux spectateurs (surtout que le 3 qui orne la planche à voile de l’ affiche n’ est pas si anodin).

Le 5 mars 1982, Great White est distribué à Los Angeles accompagné d’ un visuel bien moins ambigu mais servi par une campagne de pub efficace de plusieurs millions (aquariums avec des requins vivants décorant certains cinémas…). A cette époque, Jaws 3D est encore au stade de la pré-production -bien que Joe Alves et Richard Matheson soient déjà engagés depuis près de 5 mois- mais rien ne semble  empêcher les fans de requins d’ envahir les salles obscures! 2,200,000 $ en seulement 3 jours… Inutile de préciser que les pontes d’  Universal sont sévèrement ébranlés à la vue des premiers résultats. Surtout que la firme s’ est déjà lancée dans des procédures judiciaires contre le producteur. Mais avant de pouvoir stopper l’ hémorragie, L’ Ultimo Squalo aura rapporté, selon Ugo Tucci, près de 35 millions de dollars sur le territoire américain (un chiffre ramené à 16 par Castellari lui-même) en trois semaines… Ce qui, entre nous, parait un peu exagéré. Universal réussira, quoi qu’ il en soit, à empêcher l’ exploitation de ce Rip-off en Australie et en Angleterre. Il faut dire que la ressemblance entre Great White et les deux premiers Jaws est plus qu’ évidente… Mais qu’ en est-il des similitudes entre ce sympathique long-métrage italien et notre Jaws 3D adoré?

La combinaison de plongée rouge de James Franciscus est la première chose qui pourrait conforter nos adversaires dans la thèse du plagiat. Pourtant cette dernière apparaissait déjà dans le précédent Jaws lors de la scène de la pêche à l’ écrevisse (portée par un des moniteurs) et dans un des nombreux documentaires de Ron & Valérie Taylor (le National Geographic’ s Sharks de 1982) . Autant dire que le rouge était particulièrement à la mode fin 70s début 80s… Preuve irrecevable donc devant un tribunal!

Mémorable et d’ une importance capitale dans le film de Enzo G. Castellari, la scène du ponton arraché se retrouve elle aussi dans le troisième volet des Dents de la mer ce qui fit dire au réalisateur transalpin: « In JAWS 3, there are several scenes that are exactly mine which I did two years before. They stopped my English market but they copy, really, especially the big scene on the pier. It’s exactly the same, even the shots! » . Dans une interview donnée en 2007, le même Castellari s’ emmêlait les pinceaux à propos de ces vagues ressemblances: « In fact, Jaws 3-D did copy several scenes from my film, like the « windsurf attack scene ». At least I have this satisfaction: the Americans had copied me« .Une chose est sûre, cette séquence ne figurait pas dans les plus anciennes versions du script de Matheson. Au bénéfice du doute…

Les fins de L’ Ultimo Squalo et Jaws 3D sont assez proches puisque dans les deux cas, c’ est un cadavre qui, indirectement, vient à bout du requin. Une bombe accrochée sur le torse d’ un plongeur activée à distance par le héros dans l’ ersatz italien et une grenade solidement tenue dans la main d’ une victime dégoupillée par un tiers (en l’ occurrence le fils Brody) dans le blockuster de 1983… Là, encore, on peut déceler quelques points communs… Avant d’ admettre qu’ Universal ait pu voler deux trois idées aux européens, j’ ai demandé à Joe Alves s’ il se souvenait de la polémique liée à la sortie du film aux états-unis et s’ il avait eu l’ opportunité de le voir: « No to both questions » m’ a-t-il rapidement répondu!

 

 

Quelques coupures de presse…

Posted by | Posted in DIVERS | Posted on 05-05-2011

« Romain, il n’ y a plus de mises à jour sur ce formidable site depuis plus d’ une semaine… J’ ose espérer que tu n’ as pas renoncé à tes engagements… » Loin de là mon très cher ami mais je dois bien avouer que le temps vient à me manquer en ce moment. Pour faire bref, j’ attaque la dernière ligne droite en ce qui concerne mon 4ème album studio. Par contre, il ne serait pas très honnête de ma part de nier que je rencontre quelques difficultés à alimenter ce blog de façon quotidienne. Mais j’ y reviendrai dans les prochains jours à l’ occasion de mon 300ème article. En attendant, voici trois coupures de presse qui sauront satisfaire votre légitime curiosité… La première concerne la sortie en salles en Italie de la version 3D de Lo squalo 3 et se passe volontier de commentaire (on aura l’ occasion d’ en reparler très prochainement).

Le deuxième visuel est plus intriguant. Il est censé assurer la promotion d’ une projection tardive du film sur le sol américain (15 fevrier 1985). Même affublé d’ une énorme paire de lunettes polarisées, le requin de Jaws ne perd absolument rien de son légendaire charisme. Dès lors, on s’ étonnera qu’ un tel concept n’ ait pas été plus utilisé lors de l’ exploitation du film.

Terminons enfin avec cet extrait des pages télévision d’ un journal new-yorkais. Particulièrement original, l’ image combine un des couples de skieurs nautiques de l’ affiche de Gary Meyer et le grand blanc du One-sheet de Jaws the Revenge de Joseph Sargent (un des rares éléments valables dans ce quatrième volet). On félicitera donc l’ excellent travail du maquettiste qui aura pousser le vice à rédiger deux nouvelles taglines plutôt amusantes… Avouons qu’ on est loin des horreurs pondues par les gens d’ Universal pour le marché DVD.

The Movie Art of Joe Alves

Posted by | Posted in DIVERS | Posted on 28-04-2011

En ligne depuis quelques semaines, l’ indispensable site www.joealvesmovieart.com permet aux fans de Joe Alves et aux collectionneurs de se procurer des repliques de ses nombreuses illustrations (artwork et storyboard) réalisées tout au long de ses 50 ans de carrière. Pour le lancement de ce formidable projet, Joe a souhaité mettre l’ accent sur son travail concernant Jaws: For JAWS, the shots needed to be meticulously planned so that everyone knew which shark was to be used and how the shot would be achieved (sled, left to right & right to left). Since it took literally a day per shot each storyboard drawing had to be precise.” Cette première salve contient donc 3 pages de storyboard de séquences se déroulant sur l’ Orca. Chaque page est disponible contre la somme de 50$ (130$ pour l’ ensemble) et est accompagné d’ un croquis couleur du monstre et d’ un autographe du réalisateur de Jaws 3D. Une preuve de plus de la générosité de notre ami Joe. Par contre, je suis désolé de vous annoncer que le troisième volet de la saga ne bénéficiera pas du même traitement. Joe Alves m’ ayant répondu: « I have no plans to put out the Jaws 3D story boards. I did not draw them or own them« .

Des stock-shots de Jaws 3D dans Cruel Jaws

Posted by | Posted in DIVERS | Posted on 10-03-2011

Bien que je sois plutôt réceptif à la magie du cinéma bis transalpin, j’ ai toujours eu quelques difficultés avec le Fauci Crudeli du regretté Bruno Mattei pondu en 1995… Et ce, depuis mon premier visionnage en VHS au milieu des années 90 (VF/1.85 chez TF1 vidéo). Pourtant, l’ homme aux multiples pseudonymes (William Snyder pour celui-ci) coupables des Virus Cannibale (Hell of the Living-dead par chez vous), Robowar et autres rats de Manhattan (Rats) avait tout pour faire de cette histoire de requin tigre terrorisant la petite ville balnéaire de Hampton Bay un spectacle divertissant, généreux et éminemment sympathique. A la place, le pauvre spectateur a le droit à une oeuvre conceptuelle insaisissable, synthétisant les plus grands classiques du genre sur près de 90 minutes au mépris de la notion même de copyright! Composé d’ images tirées de l’ Ultimo Squalo de Enzo G.Castellari (1981) et du Sangue Negli Abissi (A.K.A Deep Blood) de Joe D’amato (1989), Cruel Jaws se paie même le luxe d’ utiliser des stocks shots des trois premiers Dents de la mer. Et quand Mattei décide enfin de mettre en route sa caméra, c’ est pour se la jouer Gus Van Sant

Il ne faudra donc pas s’ étonner de voir de nombreuses séquences de Jaws 3D intégrer le long-métrage de Bruno Mattei comme cette mémorable scène où Kelly et Sean en plein ébat sont surpris par Mike et Kathryn… Ou encore l’ un de mes moments préférés dans le film de Joe Alves: la ballade sur la plage (cliquez ici). Pour ce qui est des stock-shots, Mattei a délibérément choisi d’ en modifier le cadrage pour que leur provenance soit plus difficile à identifier. Rien que pour Jaws 3D, on reconnaitra sans problème les plans de la première apparition de Bruce III (neptune room), « The mouth« , les images Live du bébé requin, la cuisse de Lea Thompson croquée, les blessés du ponton, Kate attaquée lors de la capture nocturne, le requin de dos attaquant le sas, la dent coincée dans la porte et l’ explosion de la star du film!

Vous l’ aurez compris, Cruel Jaws (abusivement retitré Jaws 5 dans plusieurs pays) se doit de figurer dans toute collection qui se respecte. Non pas pour ses qualités artistiques (rares mais bel et bien existantes) mais plutôt pour son radicalisme et sa capacité à  bafouer les droits d’ auteurs sans jamais avoir été inquiété… Simplement fascinant. Je ne passerai pas non plus sous silence l’ utilisation abusive du main title de Star Wars à deux reprises. Jusqu’ au-boutiste le Bruno

Jaws 3-D: une histoire de vengeance ?

Posted by | Posted in DIVERS | Posted on 05-01-2011

Nombreux sont les journalistes (aussi bien ceux de Fangoria que du magazine Cinefantastique) a avoir souligné quelques similitudes entre le keiju-eiga anglais d’ Eugène Lourié et le troisième volet de la saga des Dents de la mer… Comme vous le savez, Gorgo raconte l’ histoire d’ un monstre préhistorique pêché au large des côtes irlandaise et ramené à Londres dans le but d’ en faire une attraction et ce, en dépit des protestations de scientifiques convaincu que ce spécimen n’a pas encore atteint l’ age adulte. Au même moment, la mère de la créature surgit des profondeurs de l’ océan avec la ferme intention de remettre la patte sur sa progéniture… Remake à peine déguisé, plagiat éhonté ou hommage sincère? Bien que certaines ressemblances soient particulièrement évidentes (exhibition dans une foire, présence de deux monstres…) Jaws 3D n’ entretient malgré les apparences que peu de liens avec le classique de 1961.

« Sharks don’ t take things personally, Mr Brody » Tirée de l’ indispensable Jaws 2 du français Jeannot Szwarc, cette affirmation du docteur Elkins ne contredit en aucun cas le propos du film de Joe Alves. Car malgré les bêtises qu’on peut lire aux versos de la plupart des produits vidéos estampillés Jaws 3 sortis aux 4 coins du globe depuis trois décennies, rien n’ indique que la star du film puisse être animée par le moindre désir de vengeance à la suite de la disparition de son rejeton… Aucun dialogue ni effet de montage ne permet selon moi, d’ arriver à ce genre de conclusion. Inutile donc de vous plonger dans les interviews d’ époque et les différentes versions du script car le mot Revenge n’ y apparait pas. Non, la seule raison du chaos semé par Bruce III dans le dernier tiers du film est définitivement liée à l’ arrêt de la pompe à filtration dans laquelle l’ animal était caché jusqu’ à présent. Nulle trace d’ instinct maternel ni vengeance donc dans ce Jaws 3D quoi qu’ on puisse en penser.  Toujours pas convaincu? Alors demandons directement à notre ami  Joe Alves qui a gentiment accepté de mettre fin à ce débat:
« No, Jaws revenge was the 4th movie. Revenge didn’t have anything to do with the shark activity. It was just a mean shark. » Que ce soit bien clair!

Jaws 3-D Graphic Game Tomy (Japon/1983)

Posted by | Posted in DIVERS | Posted on 31-07-2010

Fabriqué et distribué en 1983 par la  firme japonaise Tomy (responsable entre autre des superbes jouets Zoids), ce 3-D Graphic game est, à coup sûr, le produit dérivé le plus rare et original qu’ un collectionneur de Jaws 3D puisse rêver de posséder. Et depuis déjà quelques heures, il repose fièrement sur les étagères du Metz Jaws 3D museum grâce à l’aide de mon ami Laurent BlueSoul from Japan… Mais n’ attendons pas une seconde de plus et penchons-nous immédiatement sur ce trésor inestimable qui devrait en rendre jaloux plus d’ un.

La boite (aux couleurs du film) est, à elle seule, un régal pour les aficionados de Bruce III. Elle est composée, comme vous l’ aurez remarqué, de plusieurs photographies (du jeu et du long-métrage) dont un cliché inédit du monstre tout droit sorti d’ une scène coupée. Mais pour l’ instant, concentrons-nous plutôt sur son contenu: on y trouve bien évidemment les « jumelles » (fonctionnant avec 3 piles), ancêtres du Virtual Boy de Nintendo, qui permettent de jouer au chasseur de requin en tapotant les quelques touches situées sur le dessus de l’ appareil (orné d’ un magnifique autocollant soit dit en passant). Pour compléter le package, on appréciera la planche de stickers rose criard, cette cordelette à mettre autour du cou et l’ indispensable mode d’ emploi …

Ce dernier est d’ ailleurs rédigé en japonais et en anglais. On peut ainsi y lire que le plongeur avec son harpon chargé d’ éliminer la star du film n’ est nul autre que Mike Brody. De quoi motiver le hardcore gamer à exploser les high-scores!!! Pour info, sachez que Tomy a distribué ce jeu dans le reste du monde sous le titre de Shark Attack Tomytronic 3-D avec un visuel complètement différent et sans la moindre affiliation avec le troisième volet des Dents de la mer. Inutile de vous préciser qu’ il impressionnera beaucoup moins vos voisins…

Billboard Jaws 3D (1/3)

Posted by | Posted in DIVERS | Posted on 23-07-2010

L’ énigme du requin au dos du CD Intrada enfin résolue… Des mois d’ enquêtes pour enfin parvenir à une conclusion satisfaisante. Comme on pouvait le suspecter, ce carcharodon carcharias au look improbable n’ était qu’ une simple sculpture réalisée pour assurer la promotion du film. A la fin de l’ année 1982, alors que le tournage de Jaws 3D bat son plein, Universal passe une commande assez peu commune à une société spécialisée dans les panneaux d’ affichages. La compagnie, basée à Burbank, California, est chargée de fabriquer et de livrer pour le début de l’ année 1983 un monstre de 3200 pounds (près d’ une tonne 1/2) de la taille d’ une maison pour environ 68 000$.

Achevé dès le mois de janvier, Bruce (sculpté en partie par Darryl Langness) est rapidement installé sur Lankershim Boulevard à North Hollywood. Un emplacement qu’ il ne quittera pas jusqu’ au mois d’ aout de la même année et qui lui permettra d’ être apprécié par les milliers d’ automobilistes empruntant le Hollywood freeway… A quelques mois de la sortie en salles de Scarface de Brian de Palma, les propriétaires donnent l’ ordre de déplacer la star de Jaws 3D vers le Universal Studio’ s tour center. Une opération qui ne présente à priori aucune difficulté.

Le 25 aout 1983, alors que tout semble se dérouler sans anicroche , la grue assurant le déplacement de la réplique du grand blanc se renverse sur la chaussée sans causer le moindre blessé. Pendant plus d’ une heure, la circulation va être perturbée sous le regard des passants médusés… Une seconde grue viendra finalement remettre de l’ ordre dans tout cela permettant enfin à ce spécimen rare d’ arriver à destination. Porté disparu depuis le milieu des années 80, Huge Jaws 3D Billboard n’ est toujours pas réapparu sur Ebay… Pour lire l’ article de journal consacré à cet incident, cliquez ici.